B. Prézeau et R. Padberg avec les conférenciers
L'objectif global était d'assurer la pérennité des investissements, en mobilisant la communauté du village pour l'entretien et la préservation des lieux de mémoire constitués par les 4 sanctuaires restaurés.
Le programme a été inauguré vendredi 4 décembre, en présence du Consul des Pays Bas, Robert Padberg, par une table ronde sur le thème: "Pou ki sa, pou nou pwoteje lakou yo ?" (pourquoi protéger les sanctuaires ?). L'activité s'adressait à un large public, multi confessionnel, composé dune centaine d'adultes et de jeunes.
Défendue à partir de plusieurs angles, ceux de Viviane Nicolas psychologue, Mireille Ain chercheuse et initiée du candomblé brésilien, Barbara Prézeau Stephenson sur le patrimoine africain, des Ougan ou héritiers de sanctuaires Ti Paul, Bélony, Gérald, Toutou, Baby, la sauvegarde des lakou a été largement questionnée.
En soirée, la discussion a été suivie de la projection en plein air de 3 films du réalisateur haïtien Arnold Antonin : André Pierre, La sculpture peut-elle sauver le village de Noailles ? Préfète Duffaut.
Le programme a été inauguré vendredi 4 décembre, en présence du Consul des Pays Bas, Robert Padberg, par une table ronde sur le thème: "Pou ki sa, pou nou pwoteje lakou yo ?" (pourquoi protéger les sanctuaires ?). L'activité s'adressait à un large public, multi confessionnel, composé dune centaine d'adultes et de jeunes.
Défendue à partir de plusieurs angles, ceux de Viviane Nicolas psychologue, Mireille Ain chercheuse et initiée du candomblé brésilien, Barbara Prézeau Stephenson sur le patrimoine africain, des Ougan ou héritiers de sanctuaires Ti Paul, Bélony, Gérald, Toutou, Baby, la sauvegarde des lakou a été largement questionnée.
En soirée, la discussion a été suivie de la projection en plein air de 3 films du réalisateur haïtien Arnold Antonin : André Pierre, La sculpture peut-elle sauver le village de Noailles ? Préfète Duffaut.
Le samedi 5 décembre, deux ateliers s'adressaient à des groupes d'enfants très différents.
Atelier de danse 'Yanvalou' au Musée Georges Liautaud
Coloriage au sanctuaire de Belony
Au Musée Georges Liautaud, entre les peintures et sculptures exposées, l'atelier de danse, animé par un professionnel issu du ballet de la Chorégraphe Nicole Lumarque, s'adressait aux adolescents et enfants de plus de 10 ans, toutes confessions confondues. L'objectif était de les sensibiliser à la richesse de leur héritage africain par le biais, des percussions, rythmes, chants et danse vodou. L'atelier c'est concentré sur l'apprentissage de la danse Yanvalou, évoquant à la fois les mouvements sinueux d'un cours d'eau, des vagues de la mer ou d'un serpent.
Au sanctuaire de Belony, un atelier de coloriage, rassemblait une quarantaine d'enfants de 3 à 10 ans, héritiers des sanctuaires ou issus de familles vodouisantes. L'objectif était d'éveiller leur appréciation à la valeur artistique des peintures murales anciennes et des lieux qui les préservent.