Au bar 'Les Souffleurs'
Dans une ambiance intime, confidentielle presque, recueillie surtout, l'œuvre multiforme et inclassable de Fred Koenig a été présentée, entre le dimanche 28 et le lundi 29 octobre.
Parmi les travaux appréciés du public, une coproduction avec Maxence Denis datée de 2004, "Zone interdite aux chimères", un court métrage révélant la précarité de l'innocence et le sacré en tant qu'extrême refuge, contre la violence politique quotidienne.
Autre régal, les ruines de l'ancien cinéma Triomphe (Port-au-Prince), servent d'objets esthétiques à la caméra de Koenig qui a exécuté en 2006, une commande du Ministère de la Culture. C'est vite le prétexte à une recherche formelle, rigoureuse, poursuivie en Afrique du Sud avec un autre établissement abandonnée. Ce court métrage nostalgique pourrait être lu comme le signe d'une mort annoncée, celle des grandes salles de cinéma, menacées d'extinction au profit des nouvelles technologies.
Parmi les travaux appréciés du public, une coproduction avec Maxence Denis datée de 2004, "Zone interdite aux chimères", un court métrage révélant la précarité de l'innocence et le sacré en tant qu'extrême refuge, contre la violence politique quotidienne.
Autre régal, les ruines de l'ancien cinéma Triomphe (Port-au-Prince), servent d'objets esthétiques à la caméra de Koenig qui a exécuté en 2006, une commande du Ministère de la Culture. C'est vite le prétexte à une recherche formelle, rigoureuse, poursuivie en Afrique du Sud avec un autre établissement abandonnée. Ce court métrage nostalgique pourrait être lu comme le signe d'une mort annoncée, celle des grandes salles de cinéma, menacées d'extinction au profit des nouvelles technologies.
Mardi 30 octobre, le photographe d'origine martiniquaise, David Damoison a présenté "Paris/Caraibe", une soixantaine d'images en noir et blanc pour la plupart, accompagnées d'un livre luxueux du même titre. Il nous a entrainés dans une traversée des mondes noirs, des deux cotés de l'Atlantique, du Venezuela au Congo en passant par les rituels, les bordels, les champs de cannes d'Haïti, de Cuba de la Martinique ou de la République Dominicaine.
David Damoison sera l'invité du 5ème Forum Transculturel d'Art Contemporain qui se déroulera à Port-au-Prince du 20 juin au 6 juillet 2008.
Le Festival Influences Caraïbes se poursuit avec une pléiade de rendez-vous parisiens.
Demain, 1er novembre, toujours dans le cadre de la carte blanche à Barbara Prézeau, la chercheuse et initiée du vodou haïtien, Mireille Ain donnera une causerie accompagnée de projection d'images sur le thème des guédés.
David Damoison sera l'invité du 5ème Forum Transculturel d'Art Contemporain qui se déroulera à Port-au-Prince du 20 juin au 6 juillet 2008.
Le Festival Influences Caraïbes se poursuit avec une pléiade de rendez-vous parisiens.
Demain, 1er novembre, toujours dans le cadre de la carte blanche à Barbara Prézeau, la chercheuse et initiée du vodou haïtien, Mireille Ain donnera une causerie accompagnée de projection d'images sur le thème des guédés.
Le 1er novembre -
Mireille Ain au Peristyl de Mariani (2003)
Prezeau @ Le Marais est prétexte à des rencontres transculturelles, multidisciplinaires ou le verbe et les images, le virtuel et le concret se conjuguent pour le grand bonheur de parisiens se réchauffant au "ti punch" antillais.
En effet, il est bon de trouver refuge tous les soirs à partir de 19 heures, au sous sol de "Les Souffleurs", siroter, qui un "mojito", qui un "rhum cocktail", voilà pour le coté divertissant du Festival "Influences Caraïbes".
Mais hier, 1er novembre, le sujet évoqué par Mireille Ain, la mort, dans sa dimension vodouesque, incarnée par le rite "guédé", n'a pas échappé à sa naturelle gravité. Au contraire, devant un public fasciné, attentif, la mort à fait l'objet d'une brillante réflexion, présentée dans sa dimension mythologique, fastueuse, mystérieuse et somptueuse, avec ses rituels donnant naissances à des artefacts, costumes, sanctuaires, mais inspirant également les artistes d'Haïti et de sa diaspora.
Pour ceux qui découvraient l'accent du midi de Mireille Ain, la surprise étaient immense. Plusieurs personnes se sont adressées à elle pour vérifier la profondeur de sa filiation au vodou haïtien. Comment cette femme descendante des Cathares du Languedoc, héritières de sourciers et de moult traditions hérétiques, s'est immergée dans le courant spirituel afro-américains, les traditions candomblé et vodou ?
Le mystère Mireille ne s'est pas tissé en l'espace d'un cillement. Il ne saurait être révélé entier, dans la durée d'une causerie parisienne, autour d'un verre de rhum.
C'est la raison pour laquelle, au moins une seconde rencontre s'imposait. Ce soir, toujours dans l'intimité de "Les Souffleurs" Mireille nous parlera du candomblé brésilien.
Le 8 novembre (17h) à La Dynamo de Banlieues Bleues -
Présentation au public de la "Sculpture - Installation vidéo", oeuvre collective réalisée en résidence de création par Maxence Denis avec les sculpteurs André Eugène et Christian Lecomte
à La Dynamo de Banlieues Bleues
9, rue G. Josserand Pantin
(Métro Aubervilliers Pantin Quatre-Chemin)
A 18h, Intervention vocale
de Yane Mareine, accompagnée de Benoît Capon