Mémoire de Master 2, Management des organisations culturelles,
Université Paris Dauphine, septembre 2007
Edition FOKAL / Nota bene
Préface de Gary Victor
Œuvres de couverture : David Boyer
Illustration : sculpture de Joseph Casséus
Format : 14 X 21, ½ cm
139 pages
PRIX : 10 Euros
Distribué en Europe par Collectif 2004
En Haïti par Fokal et la Fondation AfricAméricA
Université Paris Dauphine, septembre 2007
Edition FOKAL / Nota bene
Préface de Gary Victor
Œuvres de couverture : David Boyer
Illustration : sculpture de Joseph Casséus
Format : 14 X 21, ½ cm
139 pages
PRIX : 10 Euros
Distribué en Europe par Collectif 2004
En Haïti par Fokal et la Fondation AfricAméricA
D’une part le discours sur la richesse culturelle d’Haïti, de l’autre une analyse objective des conditions de la création, dans ce pays.
Un survol historique de l’évolution des industries culturelles haïtiennes : la presse écrite, le livre, la musique, la radio, le film.
Face aux questions des éléments de réponses :
Qu’est-ce qu’un produit culturel haïtien ? Ses caractéristiques ? Comment se comporte-il ? Comment pourrait-il mieux se vendre ?
Comment se consomment les biens culturels en Haïti ? Qui consomme ? Cette demande est-elle satisfaite ?
Que représente l’investissement public dans la production culturelle haïtienne ?
Quel est le poids de la culture dans l’aide public au développement ? La fiscalité dans tout cela ? Comment financer la production culturelle en Haïti ?
En complément, des synthèses d’entrevues effectuées entre 2006 et2007, les témoignages des personnalités clés du secteur culturel haïtien, des informations sur la diaspora haïtienne dans le monde, des URLS sur la culture haïtienne et l’industrie du kompa (musique commerciale d’Haïti) ainsi qu’une riche bibliographie incluant des manuscrits encore inédits conservés dans des centres de recherches, des articles de presse et autres publications.
Ce travail ouvre le champ à une discipline méconnue en Haïti : l’économie de la culture.
Un survol historique de l’évolution des industries culturelles haïtiennes : la presse écrite, le livre, la musique, la radio, le film.
Face aux questions des éléments de réponses :
Qu’est-ce qu’un produit culturel haïtien ? Ses caractéristiques ? Comment se comporte-il ? Comment pourrait-il mieux se vendre ?
Comment se consomment les biens culturels en Haïti ? Qui consomme ? Cette demande est-elle satisfaite ?
Que représente l’investissement public dans la production culturelle haïtienne ?
Quel est le poids de la culture dans l’aide public au développement ? La fiscalité dans tout cela ? Comment financer la production culturelle en Haïti ?
En complément, des synthèses d’entrevues effectuées entre 2006 et2007, les témoignages des personnalités clés du secteur culturel haïtien, des informations sur la diaspora haïtienne dans le monde, des URLS sur la culture haïtienne et l’industrie du kompa (musique commerciale d’Haïti) ainsi qu’une riche bibliographie incluant des manuscrits encore inédits conservés dans des centres de recherches, des articles de presse et autres publications.
Ce travail ouvre le champ à une discipline méconnue en Haïti : l’économie de la culture.
Le discours public a toujours fait état de la richesse culturelle d’Haïti, celle-ci étant vue et comprise comme le lieu de construction d’une image du pays autre que celle propagée et imposée par les médias de masse. Image d’un pays misérable, embourbé dans son passé, miné par la corruption, déchiré, écartelé par des élites refusant de définir des politiques devant mettre fin à l’exclusion, devant placer le pays sur les rails du progrès et donc de la modernité. Mais la culture, les arts, encore plus que les autres activités économiques ont toujours évolué dans la quasi-indifférence des pouvoirs publics en dépit de la création depuis quelques années d’un ministère censé gérer les intérêts de ce secteur. La culture, les arts ne prennent une importance capitale que dans l’espace tenu du Carnaval quand la foule est convoquée aux sons des tambours et sous le ricanement des masques comme dans une sorte de rituel magique devant rendre le Temps favorable au Roi du moment.
Autant que le discours brasse la perception d’une richesse culturelle haïtienne, autant que les études, les réflexions, les documents sont rares sur la réalité de ce secteur. Le fait que nos créateurs ont toujours été confrontés à la solitude, à l’indifférence dans l’exercice de leur art, porte logiquement à se poser la question sur la réalité de cette richesse culturelle ou du moins sur la potentialité de cette richesse culturelle surtout dans un lieu où les consommateurs naturels de ces produits culturels, par la force des choses, doivent consacrer leur faible avoir à leur survie immédiate.
Aussi, le travail que nous propose Barbara Prézeau Stephenson « La Richesse culturelle d’Haïti, mythe ou réalité » apporte un éclairage essentiel avec une approche tout à fait novatrice sur le secteur de la culture et des arts en Haïti en identifiant sans parti pris les espaces de fractures et les lieux porteurs. Délaissant le discours traditionnel, porteur de mythes et générateur d’immobilisme – signalons qu’entretemps la situation du secteur s’est dégradée avec la fermeture ou la disparition de toutes nos salles de spectacles – Barbara Prézeau tout en dressant un état des lieux, dévoile et explore des pistes qui pourraient permettre à la culture et aux arts en Haïti de révéler son dynamisme, sa super créativité tout en leur permettant d’apporter une quote-part essentielle au développement économique du pays.
Gary Victor
Autant que le discours brasse la perception d’une richesse culturelle haïtienne, autant que les études, les réflexions, les documents sont rares sur la réalité de ce secteur. Le fait que nos créateurs ont toujours été confrontés à la solitude, à l’indifférence dans l’exercice de leur art, porte logiquement à se poser la question sur la réalité de cette richesse culturelle ou du moins sur la potentialité de cette richesse culturelle surtout dans un lieu où les consommateurs naturels de ces produits culturels, par la force des choses, doivent consacrer leur faible avoir à leur survie immédiate.
Aussi, le travail que nous propose Barbara Prézeau Stephenson « La Richesse culturelle d’Haïti, mythe ou réalité » apporte un éclairage essentiel avec une approche tout à fait novatrice sur le secteur de la culture et des arts en Haïti en identifiant sans parti pris les espaces de fractures et les lieux porteurs. Délaissant le discours traditionnel, porteur de mythes et générateur d’immobilisme – signalons qu’entretemps la situation du secteur s’est dégradée avec la fermeture ou la disparition de toutes nos salles de spectacles – Barbara Prézeau tout en dressant un état des lieux, dévoile et explore des pistes qui pourraient permettre à la culture et aux arts en Haïti de révéler son dynamisme, sa super créativité tout en leur permettant d’apporter une quote-part essentielle au développement économique du pays.
Gary Victor