La Kwa Bawon
La « Kwa » et une superposition de téléviseurs dépouillés de leur carcasse de plastique, mises à nu, toutes composantes électroniques, dès lors, s’offrant au regard du spectateur. L’ensemble est monté sur une structure de fer réalisé sur place. A l’origine, des images traitées par procédés numériques, défilent à travers les écrans. Mais au jour prévu… Surprise ! Le dispositif refuse de fonctionner. A la bonne heure, Maxence fait alors recours à un projecteur numérique. Le plan projeté déborde du « théâtre », éclaire le tronc d’arbre tout au fond; sur le mur, glissent à la verticale, inquiétants, des extraits d’articles de presse évoquant les événements qui ont précédé le départ de l’ex président Aristide. Les références sont explicites. La mémoire remonte en surface. Les émotions : peur, angoisse, colère, honte, resurgissent du Léthé, pour l’espace d’une projection, s’emparer de nos consciences oublieuses.
A la découverte de l'art contemporain d'Haïti
Exposition à l'ONART
L’après-midi du 4 août, a rassemblé dans les locaux de l’Office National de l’Artisanat, vidé de ses produits habituels, une collection de sculptures et de peintures des jeunes figures de l’art contemporain d’Haïti : Karim Bléus (sculptures), Joseph Casséus (sculptures), Jose Delpé (sculptures), André Eugène (peinture), Céleur Jean-Hérard (peinture), Ti Pèlin (sculptures), Zaka (peinture), Selga Louis (sculptures). Toutes ces œuvres, assemblées dans une architecture dont l’élégance enfuie se devine encore, participent d’une gestion quotidienne de la décrépitude.
CRIS
Marie-Louise devant l'un de ses tableaux
Presque simultanément, à dix minutes à pieds de l’ONART, Marie-louise Fouchard délivrait sa parole propre, au Centre AfricAméricA, toutes cimaises passés au rouge framboise pour l’occasion.
Marie-louise à recourt à l’écriture afin de secourir la parole confisquée. Des petits bouts de texte, timides mais parfaitement lisibles contrebalancent les toiles. Pour ceux qui connaissent la plasticienne aucune liaison ne peut-être établie avec ses précédentes prestations. Il s’agit, sur le plan personnel d’une véritable remise en question. Le point de départ, espère, d’une nouvelle démarche, authentique dans sa libération du moi profond, d’une réorientation qui abandonne les contraintes d’un marché de l’art local, frileux et décati.
Toutes les expositions sont ouvertes au grand public pour la durée du Forum, c’est-à-dire jusqu’au 15 août. Par contre, l’exposition de Marie-Louise Fouchard se poursuivra au Centre Culturel AfricAméricA jusqu'à la fin du mois de septembre.
Barbara Prézeau- Stephenson
AICA South Caribbean
Marie-louise à recourt à l’écriture afin de secourir la parole confisquée. Des petits bouts de texte, timides mais parfaitement lisibles contrebalancent les toiles. Pour ceux qui connaissent la plasticienne aucune liaison ne peut-être établie avec ses précédentes prestations. Il s’agit, sur le plan personnel d’une véritable remise en question. Le point de départ, espère, d’une nouvelle démarche, authentique dans sa libération du moi profond, d’une réorientation qui abandonne les contraintes d’un marché de l’art local, frileux et décati.
Toutes les expositions sont ouvertes au grand public pour la durée du Forum, c’est-à-dire jusqu’au 15 août. Par contre, l’exposition de Marie-Louise Fouchard se poursuivra au Centre Culturel AfricAméricA jusqu'à la fin du mois de septembre.
Barbara Prézeau- Stephenson
AICA South Caribbean