AfricAméricA
La chose déplorée étant, dans le contexte de violence actuel, bien entendu : les armes; mais encore, le moyen employé ainsi que la finalité de l’opération.
Est-il nécessaire de rappeler l’impact des images amplifiées, sublimées sur les mentalités. Est-il nécessaire de souligner le ridicule de l’association : armes à feu / vitre incassable. Le consommateur haïtien est il déjà considéré comme une cible abrutie, par les détenteurs du pouvoir de l’image.
En absence d’une législation précise réglementant la publicité, il revient à l’opinion publique de défendre et de promouvoir la culture de la paix, les valeurs civiles et citoyennes.
Comment rêver d’une société désarmée, si les armes ont valeurs d’icônes ?
Est-il nécessaire de rappeler l’impact des images amplifiées, sublimées sur les mentalités. Est-il nécessaire de souligner le ridicule de l’association : armes à feu / vitre incassable. Le consommateur haïtien est il déjà considéré comme une cible abrutie, par les détenteurs du pouvoir de l’image.
En absence d’une législation précise réglementant la publicité, il revient à l’opinion publique de défendre et de promouvoir la culture de la paix, les valeurs civiles et citoyennes.
Comment rêver d’une société désarmée, si les armes ont valeurs d’icônes ?
Désarmement et publicité en Haïti
Le panneau publicitaire coupable
La Fondation AfricAméricA attire l’attention de tous les amis de la paix civile, sur l’article du Nouvelliste, daté du vendredi 4 au dimanche 6 mars 2005, faisant écho à notre note de presse intitulée « Violence, image et publicité dans le contexte haïtien ».
>>> LIRE L'ARTICLE DE LE NOUVELLISTE
Nous apprécions que le plus grand quotidien du pays, donne suite à notre protestation, quand à l’utilisation malveillante des images publicitaires sur le territoire haïtien.
Un rappel : le panneau publicitaire coupable, est érigé sur les bords de la route du Canapé Vert, en face de la station Elf. Sous prétexte de vanter les qualités d’une vitre, elle vend en effet des armes et même celles destinées à la guerre.
L’absence de scrupule des compagnies publicitaires ne constitue pas, à elle seule la principale incrimination. En effet, nos gouvernements successifs, particulièrement notre Ministère de la Culture, n’ont jamais mis en place de législation précise sur le domaine publicitaire. Face au vide juridique, toute image est susceptible d’être exploitée. Attendons nous donc au pire, à l’exemple de la compagnie Benetton évoquant les camps de concentrations…
Mais revenons aux compagnies de publicités, celles-ci se complaisent dans des pratiques amatrices, même lorsque le pouvoir technologique décuple leur visibilité. A l’heure actuelle, elles continuent d’ignorer les outils indispensables que sont les sondages d’opinion et les enquêtes de marché. Elle fonctionnent à l’aveuglette, sans démarche scientifique. Elles emploient de très jeunes personnes, rarement qualifiées, et hésitent à engager de véritables experts en communication.
Voilà donc explicitées, les causes profondes de notre agression. [
>>> LIRE L'ARTICLE DE LE NOUVELLISTE
Nous apprécions que le plus grand quotidien du pays, donne suite à notre protestation, quand à l’utilisation malveillante des images publicitaires sur le territoire haïtien.
Un rappel : le panneau publicitaire coupable, est érigé sur les bords de la route du Canapé Vert, en face de la station Elf. Sous prétexte de vanter les qualités d’une vitre, elle vend en effet des armes et même celles destinées à la guerre.
L’absence de scrupule des compagnies publicitaires ne constitue pas, à elle seule la principale incrimination. En effet, nos gouvernements successifs, particulièrement notre Ministère de la Culture, n’ont jamais mis en place de législation précise sur le domaine publicitaire. Face au vide juridique, toute image est susceptible d’être exploitée. Attendons nous donc au pire, à l’exemple de la compagnie Benetton évoquant les camps de concentrations…
Mais revenons aux compagnies de publicités, celles-ci se complaisent dans des pratiques amatrices, même lorsque le pouvoir technologique décuple leur visibilité. A l’heure actuelle, elles continuent d’ignorer les outils indispensables que sont les sondages d’opinion et les enquêtes de marché. Elle fonctionnent à l’aveuglette, sans démarche scientifique. Elles emploient de très jeunes personnes, rarement qualifiées, et hésitent à engager de véritables experts en communication.
Voilà donc explicitées, les causes profondes de notre agression. [