Le village de Noailles est un exemple unique dans la Caraïbe. Cette communauté est activement engagée dans la préservation de son patrimoine culturel unique et Le Musée Communautaire Georges Liautaud est un espace collectif d’exposition et de conservation uniquement dédié à la création plastique contemporaine en Haïti s’insérant dans un vaste programme de valorisation du village culturel de Noailles à Croix-des-Bouquets.
Le fer découpé est une pratique artistique et un savoir-faire artisanal, s’insérant dans le patrimoine tant matériel qu’immatériel d’Haïti. Étroitement associé à l’univers magico-religieux du vodou, il concentre un ensemble de techniques, de savoir-faire, de connaissances, de procédés originaux, développé au village de Noailles en Haïti, depuis plusieurs générations. Les scènes et motifs reproduisent une iconographie fantastique, où, végétaux, humains et animaux mythiques se métamorphosent, matérialisant une riche tradition orale faite de croyances, contes, chants, proverbes. Ainsi le système de représentation dans la tradition du fer découpé, reflète toute la vision de l’univers, le système de pensée de cette communauté rurale et pratiquant le vodou hérité de la traite atlantique. Les Maîtres sculpteurs de Noailles ont su développer un style et un langage artistique unique, tant dans la forme que dans le contenu.
Le fer découpé est une pratique artistique et un savoir-faire artisanal, s’insérant dans le patrimoine tant matériel qu’immatériel d’Haïti. Étroitement associé à l’univers magico-religieux du vodou, il concentre un ensemble de techniques, de savoir-faire, de connaissances, de procédés originaux, développé au village de Noailles en Haïti, depuis plusieurs générations. Les scènes et motifs reproduisent une iconographie fantastique, où, végétaux, humains et animaux mythiques se métamorphosent, matérialisant une riche tradition orale faite de croyances, contes, chants, proverbes. Ainsi le système de représentation dans la tradition du fer découpé, reflète toute la vision de l’univers, le système de pensée de cette communauté rurale et pratiquant le vodou hérité de la traite atlantique. Les Maîtres sculpteurs de Noailles ont su développer un style et un langage artistique unique, tant dans la forme que dans le contenu.
Certains artistes, ont atteint une notoriété internationale et leurs œuvres figurent dans de prestigieuses collections muséales. Depuis, plusieurs générations ce langage artistique a donné naissance à un véritable art populaire, savamment exploité et décliné en objets d’art et d’artisanat d’art, destinés à l’exportation.
La transmission de la tradition se perpétue grâce à un système coutumier d’apprentissage en atelier, permettant l’accueil pendant plusieurs années, de jeunes des diverses régions du pays. L’origine de cette pratique remonte à la fondation de l’habitation sucrière de Noailles dans la commune de Croix-des-Bouquets au 18ème siècle, où le métier de forgeron était indispensable au fonctionnement de la plantation.
Jusqu’au milieu du 20ème siècle, il se pratiquait à Croix-des-Bouquets, des ornements funéraires, des croix, aux motifs élaborés en fer forgé et découpé.
La transmission de la tradition se perpétue grâce à un système coutumier d’apprentissage en atelier, permettant l’accueil pendant plusieurs années, de jeunes des diverses régions du pays. L’origine de cette pratique remonte à la fondation de l’habitation sucrière de Noailles dans la commune de Croix-des-Bouquets au 18ème siècle, où le métier de forgeron était indispensable au fonctionnement de la plantation.
Jusqu’au milieu du 20ème siècle, il se pratiquait à Croix-des-Bouquets, des ornements funéraires, des croix, aux motifs élaborés en fer forgé et découpé.
Le premier sculpteur reconnu internationalement, Georges Liautaud, émerge de cette tradition à la fois, historique, utilitaire et ornementale. Les œuvres des principaux Maîtres, ont rejoint de prestigieuses collections muséales, tandis que le nombre d’ateliers continuait de croître et de nouveaux talents à émerger.
L’absence de procédés mécaniques et d’outillage électrique industriel, implique l’unicité de l’objet façonné. Chaque objet de fer découpé sorti d’un atelier de Noailles, est unique. La technique rudimentaire, constitue une garantie contre la production en série et un critère de qualité de l’exécution.
En 2018, le Ministère de la Culture d'Haïti a officiellement inscrit la pratique du fer découpé du village de Noailles à l’inventaire National du Patrimoine Culturel Immatériel. Cette première mesure de sauvegarde doit s’inscrire au cœur d’une véritable stratégie de valorisation de ce patrimoine culturel matériel et immatériel.
Ainsi, l’exposition, « Nway Kanpe ! » a vocation de circuler à une échelle nationale, régionale caribéenne et internationale.
Le 7 novembre 2020
Barbara Prézeau Stephenson
AICA SC
L’absence de procédés mécaniques et d’outillage électrique industriel, implique l’unicité de l’objet façonné. Chaque objet de fer découpé sorti d’un atelier de Noailles, est unique. La technique rudimentaire, constitue une garantie contre la production en série et un critère de qualité de l’exécution.
En 2018, le Ministère de la Culture d'Haïti a officiellement inscrit la pratique du fer découpé du village de Noailles à l’inventaire National du Patrimoine Culturel Immatériel. Cette première mesure de sauvegarde doit s’inscrire au cœur d’une véritable stratégie de valorisation de ce patrimoine culturel matériel et immatériel.
Ainsi, l’exposition, « Nway Kanpe ! » a vocation de circuler à une échelle nationale, régionale caribéenne et internationale.
Le 7 novembre 2020
Barbara Prézeau Stephenson
AICA SC