Rue de Dakar, mardi matin
Je ne reconnais plus Dakar, ma dernière visite date de la Biennale de 1998. La ville s'est modernisée, autoroutes, viaducs, tunnels, trottoirs, assainissement, campus universitaire, ramassage rationnel des ordures ... La construction s'est déchainée ces dernières années, il y a des immeubles hauts partout. La ville s'est étendue du coté des Almadies, de Yoff. Mais, si Dakar est cet immense centre de négoce, elle a su préserver sa vocation culturelle et la Biennale inaugurée en 1992 s'impose parmi ses nombreux joyaux, légués par Senghor.
En effet des professionnels du monde entier sont déjà sur place pour visiter les expositions, rencontrer les artistes. La programmation officielle est riche tandis que plusieurs initiatives sont proposées en "off".
L'exposition haïtienne, objet de tiraillement entre Bruxelles et le Sénégal, constitue une étape importante dans le circuit des visiteurs.
En effet des professionnels du monde entier sont déjà sur place pour visiter les expositions, rencontrer les artistes. La programmation officielle est riche tandis que plusieurs initiatives sont proposées en "off".
L'exposition haïtienne, objet de tiraillement entre Bruxelles et le Sénégal, constitue une étape importante dans le circuit des visiteurs.
L'équipe haïtienne
Mario Benjamin avec des caissons lumineux constitués de bâches bleues (les mêmes qui abritent des milliers d'haïtiens depuis le tremblement de terre) ;
Maxence Denis en plein montage de son installation intitulée 26 secondes
Maxence avec son installation intitulée 26 secondes, intégrant des sculptures dont un immense serpent/dragon au ventre rempli de téléviseurs ;
Barbara Prézeau calligraphiant : 'Tu enfanteras dans la douleur'
Quand à moi, je présente deux œuvres complémentaires :
"Eve" polyptique constitué de 12 panneaux où se confrontent la malédiction biblique "... tu enfanteras dans la douleur" et divers icônes féminines puisées dans des traditions artistiques plurielles, les images ont été préalablement "traitées" par des artisans des sanctuaires vodou du Bel Air, le plus ancien quartier de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti.
"Le complexe de Cendrillon" vidéo d'une performance de 7 heures réalisée en 2008 à la Galerie JM'Arts de Beaubourg, filmée par Jack Beng Thi (La Réunion) et Maxence Denis.
Dakar, le 6 mai 2010
Barbara Prézeau Stephenson
AICA SC
"Eve" polyptique constitué de 12 panneaux où se confrontent la malédiction biblique "... tu enfanteras dans la douleur" et divers icônes féminines puisées dans des traditions artistiques plurielles, les images ont été préalablement "traitées" par des artisans des sanctuaires vodou du Bel Air, le plus ancien quartier de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti.
"Le complexe de Cendrillon" vidéo d'une performance de 7 heures réalisée en 2008 à la Galerie JM'Arts de Beaubourg, filmée par Jack Beng Thi (La Réunion) et Maxence Denis.
Dakar, le 6 mai 2010
Barbara Prézeau Stephenson
AICA SC