L'expo se poursuit jusqu'au 26 juin
Barbara à New York
Intitulée « Old World / New Vision », cette exposition regroupe une série de 20 constructions bidimensionnelles et quatre sculptures archétypes. L’ensemble, des moyens et petits formats, réalisé entre novembre 2003 et mars 2004, découle d’expéditions au marché Salomon , le paradis Port-au-Princien, de la récupération et du recyclage.
Prezeau a utilisé des planches vertes et roses typiques des intérieurs populaires en préservant la peinture authentique, les couleurs réelles du quotidien haïtien. Elle a également utilisé les savoir-faire d’artisans locaux, tels que les sculpteurs de bois et les forgerons, pour la confection de pièces qui seront finalement assemblées dans son atelier de Pacot.
Cette exposition à New York résulte d’une riche collaboration ancienne de douze années avec les milieux culturels afro-américains.
Tout a commencé lorsque le département d’études anglophones de la Sorbonne a chargé Barbara Prezeau Stephenson, alors agée de 27 ans, de coordonner et d’exécuter le montage de l’exposition « Les Afro-Américains et l’Europe » , dans le cadre d’un colloque interuniversitaire franco-américain.
Tous les grands noms de l’intelligentsia noire américaine avaient fait le déplacement, dont Tony Morrison et l’acteur Danny Glover. Ce dernier était accompagné de son épouse la Galiériste Ashake Bomani, qui invite alors Barbara Prezeau et Edouard Duval Carrie à exposer dans sa Galerie de San Francisco. « The Paris Connection » , regroupera tous les grands noms de la peinture afro-américaine de Loïs Maïlou Jones à Jean Michel Basquiat, en passant par Ed Clarke, Herbert Gentry, parmi les artistes de la communauté africaine et caribéenne de Paris; y participaient également, le sénégalais Fode Camara et les dominicains Jose Castillo et Rhadames Mejia.
Pour Prezeau, c’est le début d une carrière internationale qui la mènera un an plus tard, à la Isobel Neal Gallery de Chicago. C’est là qu’elle rencontre la styliste Sydney Kainis, aujourd’hui propriétaire de la OGT Gallery , un des centres du réseau de collectionneurs de la communauté afro-américaine. Situé dans le voisinage du Harlem Museum , c’est aussi un lieu cosmopolite, de rencontre pour les artistes, écrivains et cinéastes habitant le quartier.
Ce public, cultivé, aux goûts éclectiques a fait un accueil enthousiaste à l’artiste haïtienne. Les premières oeuvres étaient acquises avant l’ouverture de l’exposition et plus de la moitié vendue dès le premier jour. Du point de vue commercial, c’est un succès réel.
Prezeau a utilisé des planches vertes et roses typiques des intérieurs populaires en préservant la peinture authentique, les couleurs réelles du quotidien haïtien. Elle a également utilisé les savoir-faire d’artisans locaux, tels que les sculpteurs de bois et les forgerons, pour la confection de pièces qui seront finalement assemblées dans son atelier de Pacot.
Cette exposition à New York résulte d’une riche collaboration ancienne de douze années avec les milieux culturels afro-américains.
Tout a commencé lorsque le département d’études anglophones de la Sorbonne a chargé Barbara Prezeau Stephenson, alors agée de 27 ans, de coordonner et d’exécuter le montage de l’exposition « Les Afro-Américains et l’Europe » , dans le cadre d’un colloque interuniversitaire franco-américain.
Tous les grands noms de l’intelligentsia noire américaine avaient fait le déplacement, dont Tony Morrison et l’acteur Danny Glover. Ce dernier était accompagné de son épouse la Galiériste Ashake Bomani, qui invite alors Barbara Prezeau et Edouard Duval Carrie à exposer dans sa Galerie de San Francisco. « The Paris Connection » , regroupera tous les grands noms de la peinture afro-américaine de Loïs Maïlou Jones à Jean Michel Basquiat, en passant par Ed Clarke, Herbert Gentry, parmi les artistes de la communauté africaine et caribéenne de Paris; y participaient également, le sénégalais Fode Camara et les dominicains Jose Castillo et Rhadames Mejia.
Pour Prezeau, c’est le début d une carrière internationale qui la mènera un an plus tard, à la Isobel Neal Gallery de Chicago. C’est là qu’elle rencontre la styliste Sydney Kainis, aujourd’hui propriétaire de la OGT Gallery , un des centres du réseau de collectionneurs de la communauté afro-américaine. Situé dans le voisinage du Harlem Museum , c’est aussi un lieu cosmopolite, de rencontre pour les artistes, écrivains et cinéastes habitant le quartier.
Ce public, cultivé, aux goûts éclectiques a fait un accueil enthousiaste à l’artiste haïtienne. Les premières oeuvres étaient acquises avant l’ouverture de l’exposition et plus de la moitié vendue dès le premier jour. Du point de vue commercial, c’est un succès réel.