Les artistes ont été invités à produire le plus souvent à distance, et l’installation a été montée dans les 250 m2 de la Chambre de Commerce de Antananarivo comme dans une grande boîte blanche, où l’on retrouve pêle-mêle des odeurs de chocolat malgache, des photos froissées, des images vidéo muettes et des univers sonores désincarnés.
Le fil conducteur est le souvenir du poète malgache Jean Joseph Rabearivelo, auteur du recueil Presque-Songes, le noir et le blanc de la page écrite qui habitent l’espace et renforcent l’immatérialité des œuvres, qui voisinent hors du temps et de la géographie.
Le fil conducteur est le souvenir du poète malgache Jean Joseph Rabearivelo, auteur du recueil Presque-Songes, le noir et le blanc de la page écrite qui habitent l’espace et renforcent l’immatérialité des œuvres, qui voisinent hors du temps et de la géographie.
Parmi elles, l’image colorée de Maksaens Denis, plasticien proposé par AfricAméricA, semble clignoter comme les images électroniques bigarrées qui défilent sur le mini-écran qui y est apposé. Il cohabite entre la fixité éclatée du sténopé de Elvira Londono et le déroulement immuable du Chapitre I, vidéo-installation de Rina Ralay Ranaivo.
Toutes ces pièces, reproduites et mises en boîte, reprendront le voyage aux quatre coins de la planète.
Toutes ces pièces, reproduites et mises en boîte, reprendront le voyage aux quatre coins de la planète.