- Siriky Ky à Ewole-8, mars 2008 - Photo prise par Joseph Casseus
Né en 1953 à Abidjan, Siriki est le premier artiste burkinabè à avoir fait rayonner le nom de son pays bien au-delà des mers qui bordent son continent. Dépensant toute son énergie au service de son pays, il a initié le symposium international de sculpture de Laongo comme conçu de nombreuses sculptures qui ornent désormais la ville de Ouagadougou.
Siriki a exposé dans des galeries en Europe et participé à des symposiums de sculpture au Canada, en France, en Asie et en Afrique.
Ayant parfait sa technique à Pietrasanta, mecque italienne des sculpteurs, il a su provoquer une petite révolution dans un monde parfois un peu trop artisanal où se pérennisait la technique ancestrale de la fonte à la cire perdue. Après avoir mélangé de manière baroque bronze et bois pendant quelques années, Siriki s’est rapproché d’un art plus primitif, brut, en sculptant des personnages tubulaires dont l’émotion n’est pas absente. Entre tendresse et humour, ses figures accolées les unes aux autres nous parlent d’une culture, d’une tradition sur lesquelles l’auteur porte un regard généreux et reconnaissant.
Homme de conviction, il a réussi à faire sortir la culture contemporaine d’Afrique hors du ghetto où l’œil étranger avait tendance à le figer...
Siriki a exposé dans des galeries en Europe et participé à des symposiums de sculpture au Canada, en France, en Asie et en Afrique.
Ayant parfait sa technique à Pietrasanta, mecque italienne des sculpteurs, il a su provoquer une petite révolution dans un monde parfois un peu trop artisanal où se pérennisait la technique ancestrale de la fonte à la cire perdue. Après avoir mélangé de manière baroque bronze et bois pendant quelques années, Siriki s’est rapproché d’un art plus primitif, brut, en sculptant des personnages tubulaires dont l’émotion n’est pas absente. Entre tendresse et humour, ses figures accolées les unes aux autres nous parlent d’une culture, d’une tradition sur lesquelles l’auteur porte un regard généreux et reconnaissant.
Homme de conviction, il a réussi à faire sortir la culture contemporaine d’Afrique hors du ghetto où l’œil étranger avait tendance à le figer...
L’œuvre individuelle de Siriki Ky reprend à son compte les idéogrammes dogon, les confronte aux recherches techniques spatiales reçues dans une formation canonique. Cette œuvre apparaît comme la conséquence du choc culturel né de la rencontre de deux cultures (africaine et occidentale). Ky projette de réintroduire, pour le XXIème siècle, des espèces animales disparues ou en voie de disparition sous forme de parc.