Le visage devient alors un paysage (à moins que ça ne soit le contraire ?) et par ce biais il met en présence l’homme avec ce qui n’est pas l’homme. Il rappelle la part de matière qui fait le visage et que le visage de par sa matérialité humaine défait sans cesse. Christian Laudy promène son profil au fond des rivières, il met son corps, (le nôtre), à l’épreuve de la terre, on pourrait dire qu’il ne fait pas très attention à ses affaires …
En vérité, il ne s’agit que d’une œuvre de résistance et de confrontation.
Cette confrontation avec la matière nous rappelle plutôt au statut ambigu du corps de l’homme qui est à la fois fait de la matière et luttant contre les forces de la matière.
Tout l’art de l’élément propre au plasticien n’est-il pas de savoir retranscrire les éléments les uns sur les autres afin de désorganiser notre perception quotidienne et de nous les rendre sensibles ? …
Pour aimer le geste et l’expression il faut arrêter de penser que le corps nous empêche et que nous serions plus libres de nous exprimer sans. Il s’agit d’aller frotter des matières contre des matières à la manière des silex taillés pour voir ce qui peut bien sortir de tels rapports. Platon disait déjà que la discussion consiste à frotter des discours contre d’autres discours…
La question qui est celle de l’artiste est : comment habiter les lieux qui nous excluent ? Le nom que donnent les physiciens à ce travail des éléments par frottements c’est la libération d’énergie, deux choses (liberté et énergie) qui ne font qu’une et dont nous avons bien besoin …
En vérité, il ne s’agit que d’une œuvre de résistance et de confrontation.
Cette confrontation avec la matière nous rappelle plutôt au statut ambigu du corps de l’homme qui est à la fois fait de la matière et luttant contre les forces de la matière.
Tout l’art de l’élément propre au plasticien n’est-il pas de savoir retranscrire les éléments les uns sur les autres afin de désorganiser notre perception quotidienne et de nous les rendre sensibles ? …
Pour aimer le geste et l’expression il faut arrêter de penser que le corps nous empêche et que nous serions plus libres de nous exprimer sans. Il s’agit d’aller frotter des matières contre des matières à la manière des silex taillés pour voir ce qui peut bien sortir de tels rapports. Platon disait déjà que la discussion consiste à frotter des discours contre d’autres discours…
La question qui est celle de l’artiste est : comment habiter les lieux qui nous excluent ? Le nom que donnent les physiciens à ce travail des éléments par frottements c’est la libération d’énergie, deux choses (liberté et énergie) qui ne font qu’une et dont nous avons bien besoin …